La saison de tous les dangers
Expérience ou j'étais responsable d'un bar dans un hotel restaurant au sein d'une association qui faisait beaucoup de choses. En 6 mois, j'ai eu au moins 4 managers de restaurants différents. tous les mois, il y avait un coup de théâtre, des histoires de clans, de manipulation, et il fallait faire tourner tout ça.
J'étais pas professionnel du domaine mais je suis assez fier qu'on aie réussi à faire tourner tout ça avec du matériel un peu vétuste, beaucoup d'heures, et peu de moyens.
Il y avait des oppositions un peu larvés, frontales, jusqu'à ce que le dernier chef me dise, toi je t'ai jamais aimé, tu dégages.
J'étais embauché sur une saison touristique de 6 mois. Ce qui est triste est que la personne qui m'a embauché avait une posture de coopération et n'était pas du métier, et on a abouti à l'inverse un gars du métier qui a verrouillé le truc
Prendre à coeur le rôle qui m'avait été donné.
Essayer d'avoir le plus d'automatismes possibles dans toutes les tâches pour gagner en temps et en énergie.
On était 3-4 salariés sur le lieu et des bénévoles, il y avait un peu toutes les postures : je m'implique le moins possible pour être le moins touché, et d'autres plus dans le sacrifice.
Une posture la plus non jugeante possible sur les gens en eux mêmes, continuer à respecter les gens malgré ce que j'avais pu savoir d'eux. J'étais un de ceux qui a essayé d'alerter sur une tentative de dissidence/putsch. Je trouvais dingue que personne n'aie vu ce qui se tramait, avec des personnalités bizarres qui jouaient un double jeu. La qualité serait la clairvoyance, essayer de trouver des alliés en qui je peux avoir confiance.
Qualité de lâcher prise, quand ça sautait et qu'une nouvelle personne arrivait, je continuais à faire mon boulot en restant centré sur mon rôle.
Profiter des gens bienveillants autour un maximum et du temps passé avec eux.
J'avais des gens fiables sur qui je pouvais compter, des gens de confiance.
J'avais le retour client, qui était souvent positif et qui faisait du bien, gratifiant.
Le fait de se sentir progresser dans sa pratique.
Le fait d'être dans un lieu qui brassait beaucoup de gens, c'était pas en vase clos. Il y avait toute une richesse relationnelle, qui faisait que je n'étais pas que focalisé sur la question du management.
Un cloisonnement des tâches, ce qui se tramait de pourri était dans les cuisines, et pas au niveau du service, j'étais la personne dans le monde visible du restaurant, et pouvoir cloisonner permet de ne pas se laisser complètement pourrir par la situation.
Agir plus tôt pour alerter sur ces personnalités.
Me rapprocher plus tôt de la personne qui était sur le siège éjectable, elle avait toutes les qualités pour rester mais je n'ai pas été assez rapide pour essayer de la protéger : agir vite quand on sent un loup.
M'affirmer plus, mes potentiels et capacités pour sauver une situation et prendre des responsabilités.
Etre plus machiavélique pour contrer les plans du méchant.